Qui sommes nous

L’association MASTERS DU CHEVAL IBERIQUE (MCI) organise chaque année des épreuves de dressage, en vue d’une sélection pour la finale du MASTERS Européen. Toutes nos épreuves sont jugées uniquement par des juges de dressage officiels, de niveau national à international.

Le but est de réunir dans une ambiance conviviale toutes les personnes animées par les mêmes passions : le dressage et le cheval ibérique.

Une spécificité rendant nos Masters reconnaissables sur les rectangles est la possibilité de dérouler en costume traditionnel espagnol ou portugais, ce qui ne manque pas de donner une touche de couleur. L’ensemble donne une note de fête, tout en respectant la rigueur de l’équitation classique.

MCI les chiffres clés

1997 – 2024 = 28 ans

7 circuits en Europe : France (1997) Italie (2001), Belgique (2005), Espagne(2009), Grande-Bretagne et la République Tchèque en 2015, en 2018 les Pays-Bas

1000 concours organisés en Europe (dont 520 en France)

Plus de 3000 cavaliers(ères) dont 1850 en France de 11 à 84 ans.

3500 chevaux différents (dont 2200 en France) représentant plus de 1000 élevages différents.

600 juges officiels, de niveau national à international

En France 22500 reprises = + 3100 heures de concours = 67 000 protocoles = 2 000 000 de notes

1997 création du MCI

C’est en 1997 que démarre la fabuleuse aventure des Masters du Cheval Ibérique avec un premier concours de dressage dans le Sud de la France (13).

Le monde du dressage de compétition s’ouvrait alors à ces cavaliers passionnés par le cheval lusitanien et le cheval espagnol, son histoire, sa culture, ses aptitudes dans le spectacle, sa bravoure, sa beauté, sa complicité avec l’homme.

La Provence est une région au carrefour de deux cultures équestres, qu’apparemment tout semblait opposer . Le mistral apporte du nord l’influence d’un dressage Franco-germanique, la tramontane y dépose à ses portes une tradition ibérique qui ne laisse pas insensibles les plus sceptiques de nos juges méridionaux.
C’est ainsi que tout naturellement s’est créée l’Association des « Masters du Cheval Ibérique » dont l’objectif est d’offrir aux possesseurs de chevaux espagnols et portugais la possibilité de s’affronter dans un championnat spécifique dont les reprises imposées correspondent aux textes fédéraux et sont jugées par des juges F.F.E.
C’est donc avec une certaine curiosité (et je dois bien l’avouer quelques préjugés) que j’ai eu la chance d’être invité à juger l’un de ces concours.
Et là, j’ai eu l’agréable surprise de voir sur des reprises D, C et B des chevaux d’une bonne qualité, montés par des cavaliers attentifs à tous nos commentaires.
Force est de constater qu’à niveau de reprise équivalent, le lot de chevaux présentés dans notre région est de qualité supérieure à nos chevaux de selles français.
En fait, les éleveurs de chevaux ibériques (Lusitaniens et Pure race Espagnole) ont su en quelques générations faire évoluer la morphologie de leurs produits pour l’adapter aux besoins des compétiteurs (aplomb, qualités des allures, y compris du trot) tout en préservant leurs qualités innées (confort, élasticité, aptitude au rassembler…) ce qui en fait une bonne alternative aux chevaux d’outre Rhin (Allemands et Hollandais).
Certains disent, mais je n’en crois rien, que ces chevaux n’ont plus rien d’ibérique, si ce n’est leurs papiers et d’autres font remarquer que sur les 50 meilleurs chevaux mondiaux, Il y a sûrement plus d’allemands et de hollandais que de portugais. Quant à notre production nationale, nos meilleurs spécimens sont (hélas) largement « absorbés » par le marché des chevaux de saut d’obstacles ou pire encore exportés.
Soit! mais économiquement parlant, un bon Lusitanien reste toujours plus accessible que la plupart des chevaux que nos voisins d’Outre Rhin nous exportent.
Après tout, lors du dernier concours d’Aix la Chapelle, temple du dressage germanique, seul Ignacio RAMBLA a fait se lever le public allemand pour une « standing ovation » de plusieurs minutes Alors, le jour où la péninsule ibérique se réveillera… Olivier MICHEL

Texte publié en Mars 2000 dans le Bulletin N°17 du CFJD (Club Français des Juges de Dressage), et reproduit avec l’aimable autorisation du CFJD